Fabien refuse de donner son ADN ; il est convoqué devant le tribunal st Gaudens le 1er mars 2018. Rdv 13h30 devant le TGI.
Le 16 novembre dernier, Fabien, militant libertaire, a été menotté lors de la tenue d’une table d’information sur le compteur Linky puis placé en garde-à-vue au commissariat de St-Gaudens durant 7 heures.
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Que lui voulait-on ? Ficher son ADN !… Plus d’un an après un passage au Tribunal Correctionnel de Toulouse (pour avoir entravé l’interpellation violente d’un sans abri durant la période du mouvement social contre la loi travail), la justice revient à l’assaut et déroule une partie de son arsenal répressif !
Le prélèvement ADN visait à l’origine au fichage des délinquants sexuels. Il est maintenant largement utilisé au service de la répression des acteurs et actrices du mouvement social. Pour cette raison, de nombreuses organisations politiques et syndicales en préconisent le refus. Parmi elles : les Faucheurs volontaires, le Syndicat de la magistrature, Solidaires, la Confédération paysanne, la CGT, etc…
Ayant lui aussi et comme beaucoup d’autres refusé de se soumettre au prélèvement de son ADN,
Fabien comparaîtra devant le Tribunal d’Instance de Saint Gaudens, le 1er mars, à partir de 14h.
Parce que nous refusons d’être fiché(e)s à vie, pour nos idées et pour nos luttes !
Contre la discrimination politique, syndicale et militante, nous demandons la relaxe de Fabien concernant son refus du prélèvement ADN
Signez la pétition :
http://refusdufichageadnsolidaritea…
une conférene de presse était organisée en soutien à Fabien et pour les libertés
Ce 22 juin, la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a mis des limites à cette législation, en condamnant la France, pour violation de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, relatif au respect de la vie privée
La CGT avait vivement protesté, lors de la création du fichier FNAEG, et a rappelé à plusieurs reprises son opposition aux extensions apportées. En effet, mis en place dans un premier temps pour le fichage des délinquants sexuels, il recense aujourd’hui 3.5 millions d’individus dont certains n’ont pas été condamnés mais simplement placés en garde à vue pour des faits mineurs. Les syndicalistes sont notamment visés par ce fichage accroissant la tendance à la criminalisation de l’action syndicale.
Pour la CGT, cette condamnation doit conduire la France à réviser fortement sa législation en matière de fichage.