Nouvelle mobilisation unitaire le mardi26 mai   Voir photos dans:   » images de lutte »

Rassemblement à 15h place J. Jaurès à Saint Gaudens tract_appel_26

tract territoriaux -greve-mai-juin-09;

Déclaration publique 26-mai

DECLARATION DU 26 MAI 2009

Trois journées de mobilisation massive
Le 1er Mai 2009 a été une journée historique tant en raison de l’unité des huit organisations syndicales, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation. Cette troisième journée de mobilisation depuis quatre mois, montre la détermination des huit organisations syndicales à voir réellement négociées et satisfaites les revendications contenues dans la plateforme qu’elles ont signée le 5 janvier.

L’unité syndicale réaffirmée
L’unité syndicale réitérée dans la déclaration du 4 mai reçoit un écho favorable dans l’opinion puisque plus de 6 Français sur 10 soutiennent les journées de mobilisation et que la politique économique et sociale du gouvernement est au plus bas dans les sondages. Dans ce contexte l’unité affichée nationalement permet de continuer mobilisation rarement égalée.

Ce mouvement social s’ancre tous les jours davantage avec en toile de fond le mécontentement grandissant de toutes les couches sociales de notre société.

Ces moments forts, nationaux et coordonnés de contestation ne doivent pas cacher ce qui se passe au quotidien dans le pays et en Comminges :

• Les salariés d’EDF ont  bataillé par l’action la grève, pendant 48 jours contre l’externalisation des services. Cette bataille n’est pas au bout mais dans un premier temps elle a permis d’arrêter le saccage du service public de distribution d’électricité et la création de 132 emplois.

• Dans les écoles et les collèges ou lycées la lutte continue également contre le démantèlement de notre système d’éducation.

• À l’hôpital ce gouvernement aura permis de se mettre à dos l’ensemble du personnel

Pas une semaine dans le Comminges ou il n’y a pas eu une ou plusieurs actions de salariés pour un service public de qualité au service du citoyen ; pour la dignité des salariés pour le droit de vivre dignement  de son travail.

Le gouvernement a bien mesuré l’ampleur du mécontentement, acculé il tente de criminaliser l’action syndicale, et au-delà, toutes les actions citoyennes qui se mènent dans le pays.

Vous connaissez déjà quelques exemples :

• 74 agents EDF placés en garde à vue, sous un prétexte fallacieux, avec de plus une fouille au corps qui ne se  justifiait encore moins,

• Les gendarmes qui viennent arrêter les enfants de 6 et 10 ans  à la sortie des écoles
• et julien Coupa toujours présumé innocent …. toujours en prison
• et je ne dirai pas « Sarkozy je te vois »

Ces exemples ne sont pas  seuls  malheureusement mais la culture des statistiques et du chiffre l’abandon de la prévention conduit à davantage d’insécurité pour les citoyens ;

Dans le même temps ces éléments sont dangereux pour la démocratie et nous ne  devons autoriser aucune mise en cause de nos libertés fondamentales.

Ces libertés menacées aussi, par le fichage des enfants des écoles ; le fichage des internautes avec HADOPI,  le démantèlement de l’appareil judiciaire et la mise  en gestation de lois liberticides.

Soyons vigilants et sans concession, soyons offensifs nous le pouvons encore.

Oui  les actions ont perdurées entre les moments forts de convergence nationale

• Tous les samedi matins depuis dix semaines les rendez vous devant la sous- préfecture se poursuivent
• St Béat l’action continue contre la suppression du CPE
• Des rendez-vous à Encausse les thermes et Arbas autour du l’école et du  service public ont rassemblé plusieurs centaines de personnes.

De nombreuses, écoles, perceptions, agence Edf, sont souvent décorées de banderoles indiquant le refus du démantèlement du service public.

Je propose que dans chaque canton ce constitue un collectif pour la défense des services publics mais aussi du droit de tous citoyen à vivre dignement.

Ces mobilisations au plus près de nos concitoyens doivent grandir ; à chacun de nous de prendre sa part dans ce travail, n’attendons pas le sauveur suprême qu’il soit l’élu, le notable, le secrétaire général de la confédération,  notre destin nous appartient à nous de le faire vivre avec notre syndicat ou notre association préférée.

Place Jean Jaurès le 26 mai 2009