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RASSEMBLEMENT 15H place J. Jaurès à Saint Gaudens 2500 personnes dans les rues de Saint Gaudens

Communiqué commun des 8 syndicats , CGT CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA ; Confirmée par la déclaration comune  du 23 février

Télécharger :Tract-unitaire-19-mars
ou  Tract CGT Comminges du 19 mars
3 MILLLIONS DE PERSONNES et 219 MANIFESTATIONS DANS LE PAYS VOIR ICI

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prise de parole de ce jour ci-dessous

Prise de parole au nom des OS pour le 19 mars 2009

Les organisations syndicales réunies à la suite du 29 janvier enregistrent que devant l’ampleur du mouvement et surtout la mobilisation, Nicolas Sarkozy ne peut plus feindre d’ignorer les revendications des salariés, que la question du pouvoir d’achat n’est pas forcement une question accessoire.

D’où l’annonce

  • de la suppression des deux tiers provisionnel sous certaines conditions,
  • un coup de pouce aux allocations familiales pour les familles percevant l’allocation de rentrée scolaire
  • le relèvement de l’indemnité du chômage partiel
  • ou encore une prime de 500€ pour les chômeurs n’ayant travaillé que deux à quatre mois au cours de la dernière année.

Ces mesures sont bonnes à prendre pour ceux qui en bénéficient  et sont le fruit de la mobilisation.

Cependant elles ne règlent rien, elles sont bien modestes et certainement pas à la hauteur d’une crise dont les effets se font sentir tous les jours davantage en Comminges comme dans le reste du pays.

Ceux qui subissent le chômage partiel devront toujours se serrer la ceinture ; les jeunes, les précaires n’ayant pas suffisamment travaillé  pour pouvoir prétendre à une indemnité se trouveront toujours aussi démunis une fois qu’ils auront touché les 500€.

Chiffré par l’état les 2,6 milliards d’euros annoncés confirment le : « deux poids deux mesures ».

2,6 milliards qui ne pèsent guère en effet face aux  15 milliards du paquet fiscal et de la fameuse loi de 11,4 milliards de suppression de la taxe professionnelle dont bénéficieront les entreprises dès 2010.

Il faudra y ajouter quelques 31 milliards d’allègement supplémentaires au titre de la réforme du financement des allocations familiales que Nicolas Sarkozy a cru bon d’annoncer et de mettre en chantier.

Dans le même temps,  rejouant la pièce éculée de l’emploi contre les salaires Nicolas Sarkozy

  • refuse d’augmenter le SMIC
  • confirme le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux  soit 30 000 emplois de moins dès cette année
  • et la défiscalisation des heures supplémentaires.

Sur les heures supplémentaires : en dépit de l’approfondissement de la crise et en pleine vague de suppression d’emplois, le nombre d’heures supplémentaires a encore progressé !

L’accroissement du nombre des heures supplémentaires concourt manifestement de façon non négligeable à la remontée brutale du chômage intervenue depuis l’été 2008, en particulier chez les jeunes.

En dépit de la récession, le nombre des heures supplémentaires déclarées a en effet progressé de près de 40 millions entre le quatrième trimestre 2007 et la même période de 2008, soit l’équivalent de 90 000 emplois à plein temps.

Ces mesures contribuent donc manifestement à dissuader les entreprises qui en auraient la possibilité, d’embaucher des jeunes ou des chômeurs alors que les quelques trois à quatre milliards d’euros qui leur ont été consacrés en 2008 pourraient avantageusement être mis au service de la création d’emplois.

Il devient donc urgent de mettre fin à cette absurdité

Une politique gouvernementale en trompe-l’œil :
À l’issue de sa rencontre avec les syndicats, le Président Sarkozy n’a fourni aucune réponse aux attentes de la population. Pire, il a choisi de poursuivre sa politique, en la mâtinant de quelques mesures destinées à en dissimuler les effets les plus graves.
Il ne remet pas en cause les cadeaux fiscaux faits aux privilégiés.
Il continue d’aider banques et entreprises sans aucune contrepartie en termes de choix d’investissement, de priorités, alors qu’il se gargarise de protection des plus faibles et de développement durable.
Il entend parachever ses contre-réformes qui démantèlent les services publics, notamment de l’enseignement et de la recherche, en sacrifiant toujours davantage de postes de fonctionnaires, désignés comme improductifs et bloquant le dynamisme de l’économie. C’est la meilleure façon de  faire oublier les vrais fautifs de la crise et de condamner les investissements d’avenir.

Un patronat, je veux dire par là les patrons du cac 40 en embuscade
Total, Valéo, Continental… on ne compte plus les entreprises qui ferment des sites, suppriment des emplois, licencient…en dépit des profits qu’elles engrangent, des promesses faites, des compromis sociaux réalisés, des maigres engagements auprès des pouvoirs publics.

En Comminges Zubiate est défait par Colas une entreprise du groupe BOUYGUES.

Les entreprises qui ne font pas de chômage technique ne renouvellent pas les contrats précaires et intérimaires (moins 70 à sercel idem à Continental pour ne citer que ces deux là).

Les PME et leurs salariés subissent la loi des grands groupes à l’image de Zubiate à Boulogne.

D’autres subissent de plein fouet le chômage technique(Tembec) et les pertes de commandes.

En cela les PME n’ont plus rien à voir avec les discours du MEDEF.

Elles devraient aujourd’hui constater que les miettes de baisse de charges qu’elles obtiennent sont aussitôt aspirées par les donneurs d’ordres. Elles auraient tout intérêt à se tourner vers leurs salariés et combattre la toute puissance des monopoles du Cac 40.

La crise est globale : il faut une solution globale :
La crise s’installe  qui étend son mode de production partout sur la planète, multipliant le transport des marchandises, désertifiant des régions entières.

La crise énergétique n’a pas disparu malgré la baisse du prix du baril de pétrole

L’agriculture est, comme le reste, largement sous la coupe des multinationales

Les produits alimentaires sont soumis aux spéculateurs, provoquant des situations dramatiques, tantôt pour les paysans soumis au libre-échange lorsque les prix baissent, tantôt pour les populations qui ne peuvent plus se nourrir lorsqu’ils augmentent.
Énergies renouvelables, autosuffisance alimentaire, développement socialement durable, voilà les enjeux à prendre en compte pour sortir de la crise actuelle.
La mondialisation de la production, des échanges de biens, de services, de capitaux… amène aujourd’hui tout le système dans la crise.

Deux secteurs publics durement touchés en ce moment

L’hôpital

La loi Bachelot aura eu le mérite de rassembler tout le corps médical et para médical hospitalier contre elle : des agents de services, des agents administratifs, des aide soignants, des infirmières et fait plus rarissime les patriciens : cadres de santé, médecins, anesthésistes, etc.

L’hôpital devrait être géré comme une entreprise.

Il faudra surtout faire la place à l’hospitalisation privée et pour cela dénaturer le service rendu par l’hôpital.

Aujourd’hui ce sont des fonds de pensions qui s’accaparent des cliniques privées : l’heure est au profit sur la maladie de nos concitoyens.

Quand il n’y a pas assez de place pour le privé on fait comme dans le Val de Marne !

Le gouvernement décide  de fermer un hôpital quand à proximité se construit une clinique.

Sous prétexte de réduction des coûts, les budgets alloués à l’hôpital seront ficelés pour mieux rémunérer les actes des cliniques.

Les qualités des soins ? C’est une autre question puisque ce seront les actionnaires qui détermineront les priorités.

Alors pas d’illusion …

Notre système de santé jusqu’ici un des meilleurs du monde, le moins cher pour la communauté pourra servir les appétits des fonds de pensions.

On peut imaginer ce qu’il adviendra.

Sur l’enseignement au sens le plus large, depuis la recherche jusqu’à l’école primaire tout le secteur est touché.

Les lycéens étaient dans la rue ce matin car ils constatent que l’on veut brader leur enseignement.

Sur l’école élémentaire la presse locale s’est  faite l’écho des parents et enseignants soucieux que l’école réponde aux besoins de tous.

Là aussi la réforme avaliserait la suppression dans un premier temps de 13000 postes

Peut-on penser un seul instant que cela soit dans l’intérêt de nos enfants ?

Là aussi management de l’école comme une entreprise !

Les élèves sont des N° : c’est la fin de l’égalité de traitement.

Quant aux enseignants qui osent dénoncer la calamité de cette réforme, ils sont convoqués par leur direction servile qui collabore avec les services du ministère.

Ils sont menacés de sanctions, de mutations, ou de retenue sur salaire.

Au nom de tous parents enseignants organisation syndicales, associations,

Il faut une réforme qui serve l’intérêt général ce n’est certainement pas ce qui nous est proposé.

Vous le constatez, de toute part ce gouvernement démonte les fondamentaux de notre république, il faut que nous unissions davantage nos forces agents de l’hôpital, enseignants, agents des impôts , parent d’élèves, agents EDF, retraités, salariés en chômage total et partiel, PME, nous sommes tous touchés par cette même politique désastreuse conduite par Sarkozy.

Nous sommes tous usagers des services publics et ceux-ci nous appartiennent !

Nous ne devons pas les laisser démanteler impunément au profit des fonds de pensions ; la crise ne doit pas être le prétexte à davantage de démantèlement  bien au contraire.

Les secteurs qui résistent le mieux à la crise ne sont pas dans le secteur marchand.

Nous devons en tirer les leçons :

Face à la  concurrence opposons la solidarité

Face au marché opposons les échanges mutuellement avantageux

Face aux fonds de pensions  opposons la mutualisation

Face à la compétition opposons  l’entraide et l’union

Depuis que l’homme marche debout, la compétition, la concurrence ont conduit à la guerre.

Guerre économique ou guerre tout court.

Mais de tout temps c’est la solidarité, l’entraide qui ont fait avancer la civilisation.

Alors ensemble si nous le voulons nous pouvons mettre un terme à cette politique inspirée du libéralisme.

Il est indispensable que nous dépassions certains clivages sans renier nos différences.

Les Antilles nous ont monté que c’était possible.

Si vous pensez que c’est possible ici en Comminges en métropole et en Europe démontrez le investissez les syndicats les associations

Si vous êtes enseignant, regardez d’abord ce qui se passe à l’hôpital

Si vous êtes parent d’élève n’oubliez pas de regarder ce qui ce passe dans l’entreprise  à coté de chez vous

Si vous agents territorial regardez ce qui se passe à l’école etc…..

Faites le premier pas vers l’autre pour créer de nouvelles convergences et solidarité

Nous ne gagnerons pas seul ni dans l’enseignement ni à l’hôpital  ni  ailleurs.

Le chantier est immense mais notre détermination est grande

Victor Hugo disait « ceux qui vivent sont ceux qui luttent »

Tous ensemble approprions nous ces mots et faisons d’aujourd’hui et des jours à venir de forts moments de résistance et de lutte qui nous mèneront si nous nous en donnons les moyens vers des lendemains qui chantent.

Commentaires

Carmen le 1 août, 2011 à 19:40 #

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